Plan de relance
Actualités • 25 juin 2021

Plan de relance


La formation est au cœur du plan de relance présenté par Jean Castex en Septembre 2020. L’enjeu est de réorienter les demandeurs d’emplois et les jeunes vers les nouveaux métiers d’avenir.

Le gouvernement a dévoilé son plan de relance, qui prévoit 100 milliards d’euros de dépenses. Les 70 mesures du plan doivent permettre à la France de sortir de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et de retrouver le niveau de croissance de 2019 d’ici la fin de l’année 2022.

Ce plan comprend un ambitieux volet « compétences ». Parmi ces mesures, on retrouve entre autres la formation des salariés en activité partielle, des demandeurs d’emploi et des jeunes (prioritairement vers les secteurs d’avenir), l’accès facilité à la reconversion et la modernisation des organismes de formation.

Des formations tournées vers les secteurs prioritaires

Le gouvernement veut mettre l’accent sur les formations tournées vers les secteurs prioritaires. Dans ce sens, il souhaite discuter avec les régions pour que les 7,5 milliards encore non consommés du PIC (plan d’investissement dans les compétences, qui prévoyait la formation d’un million de demandeurs d’emploi et de jeunes sur le quinquennat) aillent davantage vers des formations tournées vers l’industrie, le numérique, la transition écologique ou encore les métiers liés à la santé et au grand âge. Pour les jeunes, le PIC financera 200.000 places supplémentaires de formations ciblées sur les métiers dits d’avenir, dont 100.000 formations qualifiantes proposées sur l’application Moncompteformation.

Par ailleurs, le plan jeunes présenté le 23 juillet 2020 et doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros prévoit, à côté des aides à l’embauche ou au recrutement d’apprentis, 300.000 parcours « d’insertion sur mesure » à travers plusieurs dispositifs : un Parcours Emploi Compétences (PEC), un Contrat Initiative Emploi (CIE) ainsi qu’une augmentation importante des dispositifs d’accompagnement à l’emploi notamment.

Des organismes de formation plus modernes

Enfin, le confinement a accéléré l’évolution des organismes de formation afin de proposer des enseignements à distance. Le gouvernement prévoit 300 millions d’euros pour aider ces organismes à davantage numériser les services, à se restructurer ou encore à améliorer leurs plateaux techniques. « On veut en faire un secteur d’excellence, le potentiel est grand », souligne-t-on au ministère.